Parler de son obésité à ses proches

Parler de votre obésité à vos proches permet une prise de conscience de la réalité : en étant informés ils pourront mieux vous aider, vous encourager et même participer, Car les informer sur l’obésité c’est aussi faire un acte de prévention de la maladie.

En parler pour être soutenu

Vivre avec une obésité est plus facile lorsqu’on peut compter sur son entourage. Il y a tant d’idées fausses sur cette maladie que vous craignez peut-être de ne pas être compris ou d’être jugé. En réalité, vos proches n’ont pas forcément pris la mesure de votre maladie. En étant informés de vos difficultés et des risques encourus, il leur sera plus facile de vous soutenir et de se mobiliser pour vous aider.

« Tu es sur la bonne pente, tu as dérapé une fois, ce n’est pas grave, tu te reprendras demain. Il faut des gens très ouverts pour vous comprendre et vous aider à progresser. Bien sûr, il faut se retrousser les manches, mais il faut surtout être accompagné. Le cercle d’amis, la famille qui vous aide dans cette démarche, le regard qu’a ma femme pour moi, qui est sans reproche, contente de tous les efforts que je fais et qu’elle fait avec moi puisqu’elle m’accompagne tout le temps. Il faut une telle volonté que tout seul c’est quasiment impossible. S’ils n’étaient pas là ça fait longtemps que je ne serais plus là non plus. »

Pour Jean-Yves, 61 ans, vivant avec une obésité depuis 4 ans, il faut des encouragements et il y a des phrases qu’on a envie d’entendre .

Pascale, 64 ans, vivant avec une obésité depuis 5 ans, ne s’est pas sentie comprise par sa mère en sortant d’un séjour en clinique et en a souffert. Aujourd’hui, elle se réjouit que sa fille commence à la comprendre. C’est quelque chose qui l’aide à avancer.

En parler pour faire acte de prévention

L’obésité est parfois liée à une prédisposition génétique, un environnement ou un mode de vie. Parler à vos proches c’est donc aussi les inciter à faire également attention à eux. En devenant un exemple vous les encouragez à réfléchir pour eux-mêmes.

« Elle a vu que je ne pouvais pas bien marcher, du coup, elle s’est prise en charge »

Pascale, 64 ans, vivant avec une obésité depuis 5 ans. Si aujourd’hui sa fille commence à la comprendre, c’est parce qu’elle aussi avait tendance à grossir.

« Je touche du doigt la réalité de la chose de l’autre côté du décor »

Jean-Yves, 61 ans, vivant avec une obésité depuis 4 ans. Sa fille aînée suit le même chemin.